Le
paléolithique [ âge de la pierre taillée ] (700 000 à 10 000 ans avant
J.C.)
-
700 000 ans avant Jésus Christ : Attestation de présence humaine en
armorique grâce à la présence de "Choppers" (outils primitifs grossièrement
taillés dans des galets, du grès et des quartzites) retrouvés dans
des carrières de la moyenne vallée de la Vilaine
-
300 000 ans avant Jésus Christ : Date des plus anciens habitats répertoriés
en Bretagne (Saint-Colomban à Carnac). Apparition des premiers bifaces
que l'on retrouve sur tout le pourtour des côtes bretonnes.
-
70 000 avant Jésus Christ : Les hommes occupant le territoire, problablement
des néanderthaliens, vivent de la cueillette et de la chasse. Leur
outillage s'affinent avec l'apparitioin de petites lames, lamelles,
grattoirs et burins.
Le
mésolithique (10 000 à 5 000 ans avant J.C.)
Le
réchauffement de la planète change le visage de la Bretagne. Les steppes
font place aux forêts et la faune des grands mammifères disparaît
au profit des sangliers, chevreuils, renards et autres castors.
Outre
la réduction des dimensions des outils, cette période correspond également
aux premières tentatives de domestication ainsi qu'à la mise en oeuvre
des premières sépultures. (Fosses de Téviec et de Hoedic - 56 - Morbihan)
Il
est intéressant de noter dans ce qui deviendra la future Loire-Atlantique,
la présence de silex présentant d'étranges similitudes avec les groupes
néolithiques du midi de la France.
Le
néolithique [ âge de la pierre polie ] (5 000 à 2 000 ans avant J.C.)
L'ère
néolithique correspond sans aucun doute à l'apogée de la préhistoire
armoricaine.
Nous
voici à l'époque des monuments funéraires et de l'édification des
grands sites mégalithiques qui donneront naissance dans un lointain
futur à tout un ensemble de croyances, superstitions et autres légendes.
2
000 ans avant la pyramide de Saqqarah ou les grandes pyramides de
Gizeh (Khéops, Chéphren...) prenait corps dans le paysage breton.
Si
les constructions qu'édifièrent ce peuple ont traversé les âges pour
parvenir non sans encombres et dommages jusqu'à nous, nous ne savons
en fait que peu de choses sur ces bâtisseurs si ce n'est qu'ils avaient
déjà développé une forme d'échange commercial aux regards des objets
découverts.
Si
aux fils des siècles de nombreuses théories ont pu être échaffaudées
en observant les symboles gravés sur les édifices ou encore en tentant
de voir un co-notation astronomique dans certains d'entre eux, il
est en fait bien difficile de se prononcer avec certitude, certaines
portions d'alignements ayant été volontairement détruites, englouties
par les eaux ou réexploitées ultérieurement dans le temps.
-
Concernant les gravures présentes dans les cairns, dolmens et allées
couvertes : Ne pourraient-elles pas être en regard d'autres éléments
découverts en France et en Europe, telles les grottes, des vestiges
de fresques polychromes et justement renforcées par des reliefs ?
L'âge
du Bronze (2 000 à 800 ans avant J.C.)
Nouvelles
découvertes, nouvelle avancée, nouvel âge, ainsi pourrions-nous résumer
l'évolution préhistorique mais la chose n'est pas si simple.
L'ère
néolithique, tout comme auparavant le paléolithique et le mésolithique,
n'a pas subitement pris fin 2 000 ans avant Jésus Christ pour faire
place nette à l'âge du Bronze.
Ainsi
à la période charnière entre le néolithique et l'âge du Bronze, l'or
et le cuivre ont été tout d'abord découverts. De là résulte l'ère
chalcolithique ou âge du cuivre qui trouve vraisemblablement son origine
dans la péninsule ibérique.
Bien
que présente en armorique, cette forme d'art reste somme toute discrète
et il faut parvenir à l'alliance du cuivre et de l'étain pour voir
apparaître de grands bouleversements.
Avec
l'avènement du Bronze, soit aux alentours de 2000 à 1800 ans avant
notre ère, surgissent de nouvelles populations.
Très
hiérarchisées, celles-ci entretiennent vraisemblablement un culte
des morts ou dumoins perpétuent l'ordre hiérarchique au travers des
sépultures de leurs membres.
Ainsi
aux côtés de rîches et vastes tumulus à chambre et usage unique dans
lesquels devaient reposer les chefs ou "princes" de tribu, sont édifiés
des "tombeaux" bien plus modestes tant par la taille que par la richesse
du mobilier.
Bien
qu'un fort pourcentage d'entre eux fussent bâtis sur les bases d'un
passé néolithique, c'est à dire constitués de dalles rocheuses, nous
nous trouvons à une époque charnière où les temps changent et voyons
bientôt surgir de nouveaux modes de construction avec l'apparition
de tumulus à armature en bois.
Se
propageant plus particulièrement en Basse-Bretagne, ce type de tumulus
et tous les tumulus en général vont cesser d'être construits au profit
de nouvelles pratiques funéraires. Nous sommes alors aux environs
de l'an 1000 avant Jésus Christ.
Hypothétiquement
issues de coutumes de l'Europe de l'Est, les armoricains vont abandonner
les sépultures que nous qualifierons de "traditionnelles" pour brûler
leurs morts et les inhumer dans des urnes qui constitueront de véritables
"champs".
L'Europe
d'alors est en pleine mouvance et avec elle se tourne une page de
l'histoire. Nous quittons définitivement la préhistoire pour pénétrer
dans ce qui sera baptisée l'antiquité...
56
avant Jésus-Christ :
César
par le bras de Crassus bat les Vénètes. Ces derniers se révoltent
et livrent bataille sur mer face à Brutus en la présence de César
qui verra ainsi leur défaite. Le pays tout entier est annexé par Rome
pour 4 siècles.
Viennent
ensuite une succession d'invasions barbares qui ruinent le pays et
le rendent à l'état quasi sauvage.
Histoire
- La naissance de la Bretagne
460
après Jésus-Christ :
Arrivent
les Bretons d'outre-Manche fuyant les Angles et les Saxons. Ceux-ci
colonisent, raniment et évangélisent la région. Ils la receltisent
également en la renommant Petite Bretagne (Britannia Minor).
De
leur chefs religieux, le peuple breton va en faire des saints patrons
dont les principales villes prendront leur nom.
La
région reste malgré tout en proie à un état anarchique juste hiérarchisée
par une succession de "plou", de "tré", et de "lan".
Du
5ème au 9ème siècle :
L'expansion celte se poursuit. Les parlers bretons se répandent du
Mont-Saint-Michel à Saint-Nazaire. Bien que Charlemagne ait soumis
en 799 la Bretagne, celle-ci n'en demeure pas moins indépendante et
incontrôlable en raison des nombreuses révoltes qui y font rage.
Histoire
- Le Duché de Bretagne
826
après Jésus-Christ :
Nominoé,
un noble vannetais est nommé Duc, par Louis le Pieux, Roi des Francs.
845
ap. J-C :
Une
dynastie ducale, indépendante et durable (plus d'un siècle) s'offre
à la Bretagne sous l'autorité de Nominoé qui en battant Charles le
Chauve près de Redon, s'est libéré de la suzeraineté franque.
851
ap. J-C :
Erispoë, le fils de Nominoé, devient premier Roi de Bretagne. En 857,
il est assassiné par son cousin Salomon qui lui succède.
Histoire
- Les Ducs de Montfort
1341-1364
:
Guerre
de succession de Bretagne. Deux prétendants : Jean de Montfort, fils
d'Arthur II et demi-frère de Jean III; Charles de Blois, mari de Jeanne
de Penthièvre, petite-fille d'Arthur II par son père Guy de Penthièvre,
frère de Jean III.
1343
:
Jean
de Montfort, fait prisonnier, est libéré peu après. Pendant sa détention,
sa femme, Jeanne la Flamme, défend victorieusement Hennebont contre
Charles de Blois. Une armée anglaise vient au secours de Montfort.
Une trêve, signée à Malestroit pour trois ans, est rompue peu après.
1344
:
Charles
de Blois, à la tête d'une armée française, prend Quimper.
1345
:
Jean
de Montfort débarque avec une armée anglaise. Il ne peut reprendre
Quimper et meurt peu après.
1346
:
Charles
de Blois est battu et fait prisonnier à la Roche-Derrien.
1351
:
Le
26 mars, combat des Trente.
1352
:
Victoire
des Anglais à Mauron. Du Guesclin au service de Charles de Blois.
1363
:
Jean
de Montfort, deuxième du nom, débarque en Bretagne avec une armée.
1364
:
Le
29 septembre, Jean de Montfort, vainqueur à Auray. Charles de Blois
est tué.
1364-1468
:
C'est
la période la plus éclatante de la Bretagne. Elle se situe à l'époque
des Ducs de la maison de Montfort. Ceux-ci relève la région toute
entière. Les arts atteignent leur apogée. En véritables souverains,
les Ducs ne rendent qu'un hommage théorique au roi de France. L'un
d'eux, le comte de Richemont, sera connétable de France.
1365
:
Le
12 avril : Jean de Montfort reconnu duc de Bretagne par la paix de
Guérande (Jean IV).
1365-1399
:
Règne
de Jean IV le Conquérant. Sous la pression française, le duc doit
s'exiler de 1373 à 1379. Il rentre triomphalement en Bretagne en 1379.
1399-1442
:
Règne
de Jean V le Sage. Guerre contre les Anglais. Les Bretons, en 1405,
envoient une armée de secours à leurs frères Gallois, en lutte contre
les Anglais. Règne particulièrement favorable aux arts. NotreDame
du Kreisker, Notre-Dame du Folgoët, l'église de Saint-Jean-du-Doigt
et bien d'autres sont construites à cette époque.
1442-1450
:
François
ler. Nouvelles luttes contre les Anglais.
1450-1457
:
Pierre
Il le Simple.
1457-1458
:
Arthur
III le Justicier.
1458-1488
:
François
Il. Guerre contre la France (Ligue du Bien Public contre Louis XI).
Le
8 février 1486 :
Les
États de Bretagne reconnaissent les droits d'Anne, fille de François
II, à succéder à son père. Invasion française.
1488
:
Cette
année-là, voit la fin du duc François II entré dans la coallition
féodale menée contre la régente du royaume de France. Battu à Saint-Aubin-du-Cornier,
celui-ci meurt et laisse ainsi la succession du duché à sa fille,
Anne de Bretagne.
Histoire
- La Bretagne rattachée à la France
1491
:
Anne
de Bretagne épouse Charles VIII. Bien qu'unie au Roi de France, celle-ci
n'en demeure pas moins duchesse et unique souveraine en son fief de
Bretagne.
1498
:
Anne
regagne son duché après le décès accidentel de son époux, Charles
VIII.
1499
:
Anne
de Bretagne redevient à nouveau Reine de France après son mariage
avec Louis XII qui a répudié sa première femme. A cette époque, le
duché demeure toujours indépendant de la couronne de France.
1514
:
Anne
de Bretagne meurt sans laisser d'héritier mâle. Une de ses filles,
Claude de France, hérite du duché. Celle-ci épouse François d'Angoulême
qui devenu François 1er fera d'elle, une Reine de France le 1er janvier
1515.
1524-1532
:
François
III, dauphin de France, duc de Bretagne.
1532
:
Claude
cède son duché à la couronne. C'est en août au parlement de Vannes
que le Roi François 1er fait définitivement ratifié l'union de la
Bretagne et de la France.
Histoire
- Troubles et révoltes
1534
:
Le
malouin Jacques Cartier (1494-1554) parti chercher de l'or dans les
régions de Terre-Neuve et du Labrador découvre l'estuaire du St-Laurent.
A force d'entendre le mot "Canada" qui signifie village dans les discussions
des indiens Hurons, il baptisera ainsi le pays.
1588
:
Le
duc de Mercoeur, gouverneur de Bretagne qui veut profiter des troubles
de la ligue pour s'approprier la province, voit celle-ci se soulever
contre lui. Pendant ce temps, des bandits comme le tristement célèbre
La Fontenelle mettent le pays à feu et à sang.
1598
:
C'est
à Nantes, en signant le 13 août l'édit du même nom que Henri IV met
un terme aux luttes de religions.
1675
:
Le
prestige que Louis XIV offre à la France se trouve être fort onéreux.
Dans le but de renflouer les caisses de l'état, Colbert décrete que
tout acte devra être désormais rédigé sur papier timbré. Il réinstaure
également sur le tabac et la vaisselle d'étain des droits que la Bretagne
avait racheté deux millions de livres. En terre armoricaine, la révolte
dite "du papier timbré" éclate mais une rude répression en viendra
à bout. Le Parlement se verra exilé à Vannes.
1711
:
Prise
de Rio-de-Janeiro par Duguay-Trouin (1673-1736).
1718
:
Révolte
de Pontkallek.
1758
:
Débarquement
anglais à Cancale et à Saint Cast.
1764
:
La
Chalotais, procureur général du Parlement de Rennes s'oppose au gouverneur
d'Aiguillon. L'autorité royale se voit entamée, la révolution est
en marche.
1773
:
Naissance
de Surcouf (1773-1827), corsaire.
1788
:
La
révolution naît en Bretagne avec des émeutes à Nantes et Rennes. Les
parlementaires bretons remettent en question les privilèges de la
noblesse et du haut-clergé.
1789
:
Le
4 août abolition des privilèges. En dépit des très nombreuses mentions
portées sur les cahiers de doléances réclamant le maintien des libertés
concèdées par le traité d'Union, ces franchises sont abolies.
1790
:
Disparition
officielle du duché de Bretagne. Celle-ci n'entraine pas pour autant
l'abolition du traité d'union.
Les
parlements provinciaux sont supprimés. La France est divisée en départements.
La Bretagne est découpée en cinq entités départementales.
1792 :
Conspiration
royaliste de la Rouërie (l'Association Bretonne).
1793
:
Sombre
période de l'histoire à Nantes : Carrier, député du Cantal et représentant
de la convention se rend à Nantes qui compte alors encore nombres
de royalistes. Sa mission : purger le corps politique. Face aux prisons
déjà pleines de vendéens, prêtres et autres suspects, il va recourir
à la noyade collective en Loire à hauteur de Chatenay (environ 4800
morts). Après information, la convention rappelle son représentant,
le juge et le condamne à la guillotine en décembre.
1793-1804
:
Née
dans le Léon en 1793 suite à l'exécution de Louis XVI, la Chouannerie,
doit son nom au hululement du chat-huant, cri de raliement de ses
partisans. Ses chefs (le Marquis de la Rouërie, Cadoudal...etc...)
aux fondements royalistes, refusent la conscription et la persécution
des prêtres qui ne reconnaissent pas la Constitution Civile du Clergé.
1795
:
Le
débarquement de Quiberon qui devait être une victoire des royalistes
dans la guerre qui les oppose aux "bleus" se transforme en une cuisante
défaite après une préparation trop longue et peu discrète. La Convention
avisée du complot dépêche Hoche à Quiberon qui fait prisonnier les
insurgés et immigrés. La Convention refuse leur grâce et les fait
tous fusiller.
1804
:
Conspiration
et exécution
de Georges Cadoudal et fin de la Chouannerie.
1821
:
Publication
du dictionnaire celto-breton de Le Gonidec.
1826
:
Le
grand médecin quimpérois René Laënnec né en 1781 décède.
1839
:
Publication
du Barzaz Breiz de La Villemarqué. Ces deux dernières dates marquent
le début de la Renaissance Bretonne.
1870
:
Constitution
de l'Armée de Bretagne qui est abandonnée ensuite sans armes dans
la boue du camp de Conlie par crainte que ce soit une armée de chouans.
1898
:
Fondation
de l'Union Régionaliste Bretonne (Kevrenn Broadel Breiz).
1901
:
Fondation
du Gorsedd des Bardes.
1909
:
Concarneau
: la grève des soudeurs des conserveries tourne à l'émeute.
1914-1918
:
Première
guerre mondiale, 300.000
Bretons tués.
1919
:
Le
marquis de l'Estourbeillon, avec l'approbation du maréchal Foch et
des évêques de Bretagne, réclame, à l'occasion du traité de paix,
le renouvellement du traité d'Union de 1532 et la possibilité pour
la Bretagne de s'exprimer dans les conférences internationales.
Histoire
- La Bretagne contemporaine
1927-1928
:
Le
premier tour du monde en avion est effectué par l'avionneur Le Brix,
morbihanais, accompagné de Costes.
1930
:
Fondation
du Parti national breton.
1940
:
Au
lendemain du 18 juin 1940, les habitants de l'île de Sein sont les
premiers à répondre à l'appel du général de Gaulle. Les hommes de
l'île, en tout 130 marins, rejoignent l'Angleterre et les troupes
de la France combattante. Pendant plusieurs mois, ceux-ci font la
navette entre l'île et l'Angleterre transportant à bord de leur chalutier
des officiers alliés. Vingt neuf d'entre eux ont péri au champ d'honneur.
Le général De Gaulle en personne vint en 1946 remettre la Croix de
la Libération à l'île.
Proclamation,
à Pontivy, d'un Conseil national breton, décidé à agir dans un sens
séparatiste.
1940-1945
:
Résistance
de la Bretagne à l'occupation nazie. Un Comité consultatif de Bretagne
est constitué par le gouvernement Pétain. Mais la Bretagne se signale
par son héroïsme et son esprit de résistance.
1941
:
Séparation
administrative, par le décret Pétain-Darlan, création du protectorat
de Bretagne, à quatre départements, dans le cadre d'une Europe contrôlée
par l'Allemagne nazie.
1942
:
Saint-Nazaire
qui a été durant la première guerre mondiale le point de débarquement
des forces alliées, devient sous la seconde une base sous-marine allemande.
Le 27 mars 1942, un commando anglo-canadien surprend l'ennemi tandis
que le destroyer "Campbeltown" enfonce la forme-écluse. Il neutralise
définitivement celle-ci en se faisant sauter. Suite à cet audacieux
coup de force, la ville va devenir un objectif de bombardement allemand
et offrira à la libération, un spectacle de désolation.
1944-1945
:
L'occupation
nazie qui s'achève, génère en Bretagne des destructions massives,
notamment à Brest, Lorient, Saint-Nazaire, Saint-Malo...
1945
:
Abandon
de ce découpage de la Bretagne pour cause d'inefficacité.
1945-1965
:
Développement
considérable du mouvement folklorique : Cercles Celtiques, Kevrennou,
revues bretonnes.
1951
:
Naissance
du Comité d'Etudes et de Liaison des Intérêts Bretons (CELIB) qui
annonce le renouveau économique de la Bretagne.
1961
:
Mouvements
sociaux agricoles. Le Mouvement d'Organisation de la Bretagne (M.O.B.)
dirige les manifestations contre le gouvernement.
1962
:
Le
11 juillet à Pleumeur-Boudou a été réalisé la première liaison de
télévision par satellite.
1966
:
Mise
en service de la centrale nucléaire des Monts d'Arrée (près de Brennilis)
et de l'usine marée motrice de la Rance.
1967
:
Une
première marée noire frappe les côtes bretonnes. Le 18 mars, le "Torrey
Canyon" pétrolier chargé de 119000 tonnes de pétrole brut s'échoue
sur des récifs des Seven Stones entre les Cornouailles et les îles
Sorlingues au large de l'Angleterre.
1969
:
En
septembre, création du Parc naturel régionale d'Armorique, englobant
33 communes et s'étendant sur 90000 hectares.
1970
:
Création
du Parc naturel régionale de Brière. 18 communes l'intègre sur une
superficie de 40000 hectares dont 15000 de marais.
1972
:
Création
de la région "Bretagne" à quatre départements seulement,
contre l'avis du conseil régional de Bretagne et du conseil général
de la Loire-Atlantique. Depuis, de multiples sondages ont démontré
que la population Bretonne n'accepte pas cette séparation administrative
et souhaite la réunification de la Bretagne (plus de 70%).
1975
:
En
mer d'Iroise, sur le plateau continental enveloppant le Finistère
(Pen ar Bed) sont entrepris les premiers forages pétroliers.
1978
:
Le
16 mars s'échoue sur les rochers de Portsall, "l'Amoco
Cadiz", pétrolier de 228000 tonnes. La côte se trouve totalement souillée
de Brest à la baie de Saint-Brieuc. A la fin août, 78,363 km de côtes
et 200000 hectares de surface marine ont été gravement pollués. Sur
cette zone, le taux de mortalité a été évalué à 90%.
1980
:
7
mars, chargé de 26000 tonnes de fuel lourd, le "Tanio" se casse en
deux au large de Portsall. L'avant coule en emportant huit marins.
L'arrière est remorqué jusqu'au Havre. 120 km de côtes polluées dans
le Finistère, 20 dans les côtes d'Armor.